Actualité
La SNCF sur les voies de la privatisation
WEBTRAINS.NET - REDACTION FRANCOPHONE
24 MARS 2005 à 20 HEURES 24
Le baromètre financier des comptes de la SNCF est au beau fixe. Avec un bilan ecédentaire en 2004, la SNCF semble avoir achevée sa politique productiviste et libérale, souvent au détriment des cheminots qui se sentent biaisés.
La SNCF affiche pour 2994 un excédent de 128 millions d'euros, après une perte quasi-équivalente en 2003. De plus, le résultat du groupe avec ses différentes filliales atteind même 323 millions d'euros. Une santé financière liée des activités en forte croissance.
En effet, le chiffre d'affaire de la SNCF a progressé d'environ 6% dépassant les 22 milliards d'euros. Cette progression se traduit tant dans le trafic FRET avec +1,7% de croissance que dans le trafic voyageur. Ce dernier croît de 12% au niveau national et de 6% avec le Thalys.
Mais à quel prix s'effectue ces mutations ? Après le service minimum, la revue du système de retraite, la diminution des embauches et les primes aux mérites, l'entreprise perd chaque jour un peu de son esprit de service public.
Louis Gallois lui-même assurent que ces résultats sont dûs à une 'très bonne maîtrise des coûts'. Pourtant, en 2004, le bilan social de la SNCF n'est pas glorieux. Près de 3.500 postes ont été supprimé ou non-remplacé. Et la mise en place du service minimum remet en cause les acquis syndicaux.
Bref, aujourd'hui, la SNCF est prête pour la privatisation qui permetterait de renflouer les caisses de l'Etat, au détriment des bribes de service public...
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