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Paris-Strasbourg en 1h50 en 2016
WEBTRAINS.NET - REDACTION FRANCOPHONE
03/09/2009 à 12 HEURES 52
La seconde phase du projet consiste à prolonger cette ligne nouvelle sur les 106 km restant entre Baudrecourt et Vendenheim, au nord de Strasbourg, et gagner ainsi 30 minutes supplémentaires sur le trajet Paris - Strasbourg.
La 2ème phase du TGV Est Européen est lancée
D'une longueur totale de 406 km, la LGV Est européenne a connu une première phase de travaux sur 300 km, entre Vaires-sur-Marne (Seine et Marne) et Baudrecourt (Moselle), qui s'est achevée avec sa mise en service le 10 juin 2007 et a permis de relier Paris à Strasbourg en 2h20.
Le coût du projet est estimé à 2010 millions d'euros HT aux conditions économiques de juin 2008, et supporté par 16 collectivités locales, le Grand Duché de Luxembourg, l'Europe, RFF et l'État.
Les collectivités locales participent à la hauteur de 33,83% du budget, à part égale avec l'Etat. La région Champagne-Ardennes à la hauteur de 80 millions d'euros (3,98%), la région Lorraine à la hauteur de 153 millions d'euros (7,61%), la région Alsace à la hauteur de 236 millions d'euros (11,74%), le Luxembourg à la hauteur de 40 millions d'euros (1,99%), l'Etat à la hauteur de 680 millions d'euros (33,83%), RFF à la hauteur de 532 millions d'euros (26,47%) et l'Europe à la hauteur de 118 millions d'euros (5,87%). 6,07% du budget provient des recettes liées à l'exploitation de la 1ère phase.
La LGV Est Européenne est un atout majeur dans les politiques de développement engagées par les acteurs socio-économiques et les collectivités locales. Elle accompagne et soutient le dynamisme des territoires : durant la phase chantier, l'activité générée par la réalisation de la seconde phase est estimée à environ 6 500 emplois sur les 5 ans de travaux. Ce sont des emplois maintenus ou créés par le chantier, directs (liés à la présence sur le chantier) et indirects (fournisseurs tertiaire et commerces...) associés à l'activité du chantier.
L'objectif est de débuter les travaux de génie civil en 2010, de façon à permettre une mise en service prévisionnelle du projet en mars 2016, dans le cadre du calendrier prévisionnel suivant :
- juin 2010 à 2014 : travaux de génie civil,
- 2012 à mi 2015 : travaux pour les équipements ferroviaires,
- mi-2015 à mars 2016 : essais et procédure d'autorisation d'exploitation,
- mars 2016 : mise en service commercial.
David Herrgott
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